Portraits de bénévoles de l'association Mans'Art

Sarthois et rural d’origine, de Dollon plus précisément, Alexis a, comme l’on dit, une sacrée pêche. On l’a vu sur tous les créneaux horaires et tous les fronts s’activer, renseigner, aider… bref un modèle de bénévolat !

En Master d’histoire à l’université du Mans, c’est après avoir participé aux fêtes médiévales de Parcé en 2018 qu’il a entendu parler des Journées Mans’Art. Le reste s’est fait tout seul et naturellement via facebook.

Sa passion ? Explorer la ruralité en flânant, s’arrêter au gré des rencontres : paysages, villages, monuments, … et petits cafés-restos où on mange bien.

Le bénévolat pour Mans’Art ? Une magnifique occasion de vivre l’événement en direct, au plus près des exposants, des organisateurs… et des visiteurs, dont l’émerveillement l’émerveille, dit-il. Belle occasion de nourrir sa curiosité : il nous dit avoir ainsi découvert la musique baroque dans la Crypte Saint Vincent, la restauration d’orfèvrerie, et par-dessus tout celle, par l’atelier de la Bibliothèque nationale, des magnifiques livres du XVè . La proximité avec des ouvrages aussi rares et précieux et leur restauratrice, expliquant les techniques utilisées, l’a complètement bluffé. Mais son plus grand plaisir, conclut-il, la satisfaction de tout le monde.

Il se dit prêt à recommencer et à entraîner dans l’aventure des amis facebook en se faisant le relais de la manifestation !

 

Léonie bénévole

Léonie, 19ans

 

À 19 ans, Léonie  trace le  sillon de son intérêt pour le patrimoine avec énergie et détermination. Étudiante en licence de Valorisation touristique du patrimoine  à l’ESTHUA (études supérieures de tourisme et hôtellerie de l’université d’Angers), au campus de Saumur.

Tout a commencé par sa passion pour le patrimoine naturel, plus précisément les oiseaux (elle est membre de la LPO), et l’éveil au patrimoine matériel  lors de vacances familiales. Enfin  son stage au service Tourisme et Patrimoine du Mans l’a sensibilisée à la richesse du patrimoine immatériel, plus particulièrement celle des métiers d’art. C’est tout naturellement qu’elle a donc décidé de s’engager bénévolement au service des Journées Mans’Art  où, dit-elle, elle aime à la fois la chaleureuse ambiance au sein de l’équipe des bénévoles et des organisateurs, et l’efficacité discrète  et très huilée (ça baigne !) à optimiser l’accueil des artisans et du public.

Et puis entre deux  créneaux, il y a aussi le plaisir de faire un tour parmi les exposants, avec une prédilection pour les charpentiers et les restaurateurs de tableau ; elle admire, elle qui se destine à la médiation culturelle,  le contact de professionnels hyper-pointus  avec le public, leur capacité à faire partager leur expérience,  à expliquer patiemment leur savoir-faire, à stimuler la curiosité… et on le sent aux regards et aux questions de certains ados à, peut-être, éveiller des passions.

Ce qui l’a le plus marquée : l’investissement de la grande nef de la cathédrale par des stands mettant bien en valeur  les métiers de l’art. Pas de problème pour enfiler de nouveau le tablier Mans’Art l’an prochain d’autant, précise-t-elle, que les valeurs de l’association affirmées sur le site ne sont pas du vent… même si celui-ci a bien soufflé ce week-end !